Livre numéro 201
|   | Répertoire étymologique de l'arménien - II [ Թարգմ. Ստուգաբանական ցուցակ հայերէնի - Բ. Մաս ]
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Titre : | Répertoire étymologique de l'arménien - II / auteur(s) : Norayr E. VROUYR - dans ses relations avec les langues des pays voisins, seconde partie : sanscrit, avesta, pehlevi, grec, latin, persan |
Editeur : | Peeters |
Année : | 1993 |
Imprimeur/Fabricant : | |
Description : | 493 p. 19 x 24,5 cm |
Collection : | |
Notes : | Editions Peeters, Louvain (Belgique) |
Autres auteurs : | |
Sujets : | Armenie -- Langue |
ISBN : | 9789068314038 |
Bibliothèque : | |
Prix : | |
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Commentaire :Les enfants de N. Vrouyr, Anaïs et Tigrane, quoique non avertis en la matière, ont considéré comme un devoir filial d'éditer la deuxième partie de l'ouvrage qui traite des langues indo-européennes, en se référant aux manuscrits de leur père, qui aura consacré plus de trente années de sa vie à l'étude et à l'élaboration de cet ouvrage, présenté enfin de manière complète. |
Livre numéro 200
|   | Répertoire étymologique de l'arménien - I [ Թարգմ. Ստուգաբանական ցուցակ հայերէնի - Ա. Մաս ]
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Titre : | Répertoire étymologique de l'arménien - I / auteur(s) : Norayr E. VROUYR - dans ses relations avec les langues des pays voisins, première partie : accadien, sumérien, ourartéen, hittite, araméen, hébreu, syriaque, arabe |
Editeur : | Anvers : Editeur-Imprimeur T.Vrouyr, 4 place de la Com |
Année : | 1948 |
Imprimeur/Fabricant : | Imprimerie T. Vrouyr à Anvers |
Description : | 301 p. 19 x 24,5 cm |
Collection : | |
Notes : | Introduction, tableau des abréviations |
Autres auteurs : | |
Sujets : | Armenie -- Langue |
ISBN : | |
Bibliothèque : | |
Prix : | |
Achat possible sur : | |
Commentaire :CONTENU Introduction, page 9 Modes de transformation, page 12 Accadien (Assyro-Babylonien) , page 15 Sumérien, page 67 Racines sumériennes, page 79 Hittite, page 81 Ourartéen, page 85 Araméen et hébreu, page 91 L'alphabet hébreu, page 205 L'alphabet arménien, page 206 L'alphabet syriaque, page 207 L'alphabet arabe, page 208 Syriaque, page 210 Arabe, page 260 Les racines homogènes, page 279
Introduction La langue arménienne est indubitablement indo-européenne. Sa grammaire a été suffisamment traitée par des arménologues célèbres qui ont reconnu à l'arménien un rang important parmi les langues classiques. Le présent ouvrage étudie l'étymologie et l'évolution de cette langue, qui porte en elle les empreintes de sa longue histoire. Si la terre mésopotamienne a conservé dans son sein des tablettes et des cylindres à caractères cunéiformes, pour nous les restituer 25 siècles plus tard, il en est de même de la langue arménienne, qui est restée une source vivante et riche de documentation. Elle contient dans son vocabulaire des mois sumériens, ourartéens et accadiens. Son origine lointaine penche vers le sumérien, qui n'appartient pas au groupe sémitique. Le chapitre de cet ouvrage qui traite de ces langues en apporte des preuves. Le sumérien, 1' accadien, le hittite et l'ourartéen, disparaissent avec Darius (6ime siècle av. J.C.), toutefois, maints de leurs vocables restent acquis à l'arménien. Dès le début de l'ère indo-européenne, la langue arménienne s'adapte ; elle subit la pénétration du sanscrit et de l'avesta qui supplantent les influences anciennes. Son vocabulaire s'enrichit d'une façon remarquable et sa grammaire se transforme complètement. La pénétration de la civilisation grecque en Asie-Mineure, influe heureusement sur la destinée du langage arménien. Edesse en ayant tiré parti, la langue syriaque se développe et prête même quelques mots usuels à l'arménien. Plus tard, des mots ecclésiastiques grecs se propagent dans l'arménien. C'est l'époque de la conversion au christianisme. L'Arménie, par les vicissitudes de sa vie politique, arrive à perdre, au seuil du 5ième siècle, son alphabet propre. Pourquoi ? Comment ? La question reste posée et il est bien difficile d'y répondre avec les données dont il est possible de disposer aujourd'hui. Un peuple qui possède à cette époque lointaine une grammaire parfaite n'a plus d'alphabet. On procéda alors à la création des caractères, au nombre de 36. Faute d'une meilleure version, acceptons, sous réserve, cette explication. Les disciples des évêques Sahag et Mesrop, les inventeurs des caractères arméniens, entreprennent alors la traduction de l'ancien et du nouveau Testament, travail qui reste l'un des monuments de l'arménien classique. Et, pour la dernière fois dans son histoire, le vocabulaire arménien est influencé par une langue étrangère : l'hébreu. On ne s'en apercevra que 15 siècles plus tard. Les musulmans n'ont jamais pu imposer leur culture aux arméniens ni influencer la langue arménienne les quelques mots arabes signalés dans cet ouvrage sont peu importants et même ignorés de la plupart des écrivains. Tel est l'historique de la langue arménienne à travers les quelque 3.000 ans de son existence, L'ourartéen, connu par les inscriptions de la ville de Van et de quelques autres localités de l'Arménie orientale, n'a pu être déchiffré jusqu'ici d'une façon satisfaisante. La difficulté provient aussi du petit nombre d'inscriptions. On a été plus heureux pour le hittite. Le sumérien, quoique incomplètement connu, nous est d'une utilité précieuse et semble former la base de toutes les langues écrites au poinçon. Quelques philologues ont pu, autrefois, à l'aide de l'hébreu, reconstituer la langue assyro-babylonienne (1'accadien), les langues sémitiques gardant entre elles une forte ressemblance. Le déchiffrement des langues non-sémitiques, comme le sumérien, l'ourartéen et le hittite, cause de grandes difficultés aux linguistes. Elles seront surmontées petit à petit et sans aucun doute au profit de l'arménien dont les affinités avec ces langues seront clairement prouvées. Nous regrettons de devoir clôturer notre étude en cette période de guerre mondiale alors que les fouilles archéologiques des dernières années étaient pleines de promesses... mais on n'aura jamais écrit ni publié trop tôt ou trop tard un ouvrage philologique. N. V . |
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