Համացանցի վրայ հայերէնով հաղորդակցիլ
Invitation
L’Association Culturelle Arménienne de Marne-la-Vallée (ACAM) et L’Atelier éducatif MGNIG ont le plaisir de vous convier à une présentation sur les thèmes
- "Communiquer en arménien sur Internet pour courriels, blogs, sites…"
- Adopter le standard universel UNICODE
- Utilisation du clavier et polices arméniens en informatique
Mercredi 3 Juin 2009, à 20h30 précises
sur la péniche Anako
Bassin de la Villette, face au 61 quai de La Seine, 75018 Paris
Métro Riquet, Stalingrad, Jaurès
Tél. 01 43 94 92 88Site : http://peniche.anako.com
Infos-accès : http://peniche.anako.com/Infos.htmlIntervenants : Philippe Pilibossian, Gabriel Kepeklian, Haroutioun Khatchadourian
Médiateur : Mihran Kurkdjian
Compte rendu
Le mercredi 3 juin 2009, en soirée, l’ACAM avait organisé une conférence sur l’utilisation de l’Unicode pour les communications en arménien sur Internet. Cela se passait sur la péniche ANAKO, à Paris. Environ une quarantaine de personnes étaient présentes. Le conférencier invité était Gabriel Kepeklian, ingénieur en systèmes d’information, qui est aussi chargé de cours à l’INALCO dans le cadre des sessions consacrées aux outils et à la méthodologie pour les études arméniennes.
Le conférencier Gabriel Kepeklian |
Vue de l'assistance | Sur l'écran, le premier alphabet arménien imprimé | Plusieurs messages d'encouragement reçus de l'étranger. celui sur l'écran est d'Antoinette Unanyan de Vienne (Autriche) présenté par Haroutioun Khatchdourian |
Après une rapide et intéressante introduction sur la technologie informatique en particulier les communications et la codification de l’information, M. Képéklian s’est penché sur l’usage de ces technologies de l’information en particulier l’échange sur Internet (courriel, recherche, site, blog…). Le conférencier s’est concentré sur le cas des documents textuels et leurs problématiques au niveau international en particulier pour les textes multilingues comportant des alphabets différents. Il précisa que trois aspects importants, souvent ignorés ou confondus du grand public, doivent être pris en considération : la fonte, le codage et le clavier.
Une fonte de caractères est un ensemble de glyphes, c'est-à-dire de représentations visuelles de caractères, d'une même police d'écriture, de même style, corps et graisse. Ainsi, l'Helvetica romain gras 10 points est une fonte, et l'Helvetica romain gras 12 points est une autre fonte. La fonte de caractères se distingue de la police d'écriture qui regroupe tous les corps et graisses. Ainsi, Helvetica est une police d'écriture. Aujourd'hui, on confond souvent fonte et police, notamment dans l'informatique. Le caractère est donc un archétype qui se décline selon la police, par exemple, pour le caractère « A » (a capitale), on a un très grand nombre de glyphes. Chaque caractère informatique est référencé par un nombre, la définition de la représentation binaire des caractères constituant un codage de caractères, exemple l’Unicode.
Le répertoire complet d'Unicode contient plus de 100 000 caractères. Unicode est une norme informatique, qui vise à donner à tout caractère de n’importe quel système d’écriture de langue un nom et un identifiant numérique, et ce de manière unifiée, quelle que soit la plate-forme informatique ou le logiciel.
L’intervenant a ensuite expliqué comment activer l’option multilingue sous Windows et MacOSX.
Enfin la partie réservé au clavier a révélé au public l’utilisation par défaut des claviers phonétiques (i.e. l’utilisation des claviers Azerty ou Qwerty pour écrire l’arménien selon la phonétique de l’arménien occidental et oriental). L’azerty est une disposition spécifique des caractères de l’alphabet latin sur les touches de clavier d’ordinateur. Le clavier où la disposition des lettres arméniennes est représentée selon une logique propre à la langue arménienne n’a pas été abordé car cela nécessite l’utilisation d’un logiciel spécifique un peu trop technique pour le public.
En conclusion, le problème du courriel en arménien n’en est plus un ! Les utilisateurs peuvent communiquer en arménien car le codage Unicode existe par défaut sur tous les ordinateurs (moderne). Par exemple, sous Windows, la police Sylfaen comprend les caractères arméniens mais d’autres polices se trouvent facilement sur Internet.<p>L’ensemble des personnes présentes furent très intéressées par l’exposé. Il est aussi important de noter que les organisateurs avaient reçu des lettres d’Arméniens d’Europe et des États-Unis qui encourageaient l’utilisation du codage Unicode. Malheureusement, les grands absents étaient les jeunes…
Haroutioun KHATCHADOURIAN, Bulletin de l'ACAM, numéro 73, Octobre-Décembre 2009
14/08/2024